bulletin de la Société Jules Verne


189 août 2015

[ TABLE DES MATIÈRES

Page 1 LA RÉDACTION :
Éditorial
Page 3 Ph. GILLES & A. MORTIER [& JULES VERNE] :
Le Docteur Ox ( Texte intégral )

[ Éditorial

Depuis la découverte de quelques lettres de Jules Verne adressées à son ami Philippe Gille1, il n’est plus douteux que l’écrivain, par ses suggestions et observations, ait pris une part très active dans l’adaptation de sa nouvelle « Une fantaisie du docteur Ox », mise en musique par Jacques Offenbach. S’il n’a pas cosigné officiellement le livret, il a bien touché sa part des recettes. Nous publions le texte complet, signé Philippe Gille et Arnold Mortier, d’après le livret édité en 1877 par Choudens, plaquette devenue assez rare, établi par Volker Dehs.

Tout ajout rédactionnel dans le texte figure entre [crochets], nous maintenons l’ancienne orthographe comme le tiret entre très et l’adjectif suivant ou l’accent aigu du mot siége.

Entre parenthèses pointues sont signalés tous les passages ajoutés au livret imprimé par rapport au manuscrit de la copie de la Censure – conservé aux Archives nationales, site Pierrefitte-sur- Seine, F/18/8102. Les variantes entre ces deux versions sont nombreuses. Sans tenir compte des détails et différences de forme, nous reproduisons les variantes plus substantielles en bas de page.

La copie, établie par au moins trois mains différentes, est elle- même le résultat d’un remaniement comme le prouvent de nombreux fragments collés sur le texte initial que nous avons essayé de déchiffrer, sans toujours y parvenir.

Notre revue, grâce aux initiatives de notre ancien président Olivier Dumas, a toujours tenu à attribuer une place spéciale à l’étude des manuscrits de Jules Verne, même avant que les recherches génétiques soient officiellement entrées dans l’aire universitaire. Le domaine est toutefois plus épineux, plus passionnant aussi, qu’il n’y paraît. En témoigne une récente publication de William Butcher, qui fera l’objet de deux présentations distinctes de la part de Philippe Scheinhardt et Masataka Ishibashi qui ont consacré leur thèse à la double question desmanuscrits et du rôle d’Hetzel dans la création vernienne 1 et que l’on peut considérer comme les meilleurs spécialistes dans ce domaine. René Escaich, auteur d’une importante monographie 2, a cru dans les années 1950 que tout était dit au sujet de Jules Verne et de son œuvre. Force est de constater qu’il n’en est rien comme le prouvent les papiers de Jules Verne, ici répertoriés, dont l’exploitation commence à peine et qui ouvriront aux chercheurs des horizons insoupçonnés.

Irene Zanot, Brigitte Mader et Xavier Noël présentent des documents inconnus ou ignorés qui apportent à leur tour du nouveau aussi bien du point de vue biographique que du point de vue bibliographique. Nous poursuivrons cette thématique dans les deux numéros suivants en mettant l’accent tour à tour sur les époques nantaise et amiénoise de la vie de Jules Verne.
La rédaction.

L’Illustration n° 1771 du 3 février 1877
(coll. Albessard) 


bulletin de la société jules verne

188 Avril 2015

[ Jules Verne et les sciences occultes

>>

bulletin de la société jules verne

190 Décembre 2015

[ Qui était le comte Sandorf ?

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bulletin de la Société Jules Verne


189

[ TABLE DES MATIÈRES

Page 1 LA RÉDACTION :
Éditorial
Page 2 LA RÉDACTION :
Actualité et Errata
Page 4 V. DEHS :
Mise au point du Docteur Ox
Page 7 I. ZANOT :
De l’Europe du Nord au centre du monde : Le Carnet du voyage en Scandinavie de Jules Verne
Page 22 X. NOËL :
Le Manuscrit de L’Étoile du Sud par Philippe Daryl (Paschal Grousset )
Page 37 B. MADER :
L’Étranger du quai des Esclavons. À propos de la première rencontre entre Jules Verne et Louis Salvator et la question: Qui était le comte Sandorf ?
Page 54 Ph. SCHEINHARDT :
William Bucher. Jules Verne: Les manuscrits déchiffrés
Page 62 M. IHISBASHI :
William Bucher. Jules Verne: Les manuscrits déchiffrés
Page 66 V. DEHS :
Les papiers de Jules Verne
Page 86
Tables des illustrations
Page 87
Table de matière des textes parus du n° 188 au n° 190.

[ Éditorial

Depuis la découverte de quelques lettres de Jules Verne adressées à son ami Philippe Gille1, il n’est plus douteux que l’écrivain, par ses suggestions et observations, ait pris une part très active dans l’adaptation de sa nouvelle « Une fantaisie du docteur Ox », mise en musique par Jacques Offenbach. S’il n’a pas cosigné officiellement le livret, il a bien touché sa part des recettes. Nous publions le texte complet, signé Philippe Gille et Arnold Mortier, d’après le livret édité en 1877 par Choudens, plaquette devenue assez rare, établi par Volker Dehs.

Tout ajout rédactionnel dans le texte figure entre [crochets], nous maintenons l’ancienne orthographe comme le tiret entre très et l’adjectif suivant ou l’accent aigu du mot siége.

Entre parenthèses pointues sont signalés tous les passages ajoutés au livret imprimé par rapport au manuscrit de la copie de la Censure – conservé aux Archives nationales, site Pierrefitte-sur- Seine, F/18/8102. Les variantes entre ces deux versions sont nombreuses. Sans tenir compte des détails et différences de forme, nous reproduisons les variantes plus substantielles en bas de page.

La copie, établie par au moins trois mains différentes, est elle- même le résultat d’un remaniement comme le prouvent de nombreux fragments collés sur le texte initial que nous avons essayé de déchiffrer, sans toujours y parvenir.

Notre revue, grâce aux initiatives de notre ancien président Olivier Dumas, a toujours tenu à attribuer une place spéciale à l’étude des manuscrits de Jules Verne, même avant que les recherches génétiques soient officiellement entrées dans l’aire universitaire. Le domaine est toutefois plus épineux, plus passionnant aussi, qu’il n’y paraît. En témoigne une récente publication de William Butcher, qui fera l’objet de deux présentations distinctes de la part de Philippe Scheinhardt et Masataka Ishibashi qui ont consacré leur thèse à la double question desmanuscrits et du rôle d’Hetzel dans la création vernienne 1 et que l’on peut considérer comme les meilleurs spécialistes dans ce domaine. René Escaich, auteur d’une importante monographie 2, a cru dans les années 1950 que tout était dit au sujet de Jules Verne et de son œuvre. Force est de constater qu’il n’en est rien comme le prouvent les papiers de Jules Verne, ici répertoriés, dont l’exploitation commence à peine et qui ouvriront aux chercheurs des horizons insoupçonnés.

Irene Zanot, Brigitte Mader et Xavier Noël présentent des documents inconnus ou ignorés qui apportent à leur tour du nouveau aussi bien du point de vue biographique que du point de vue bibliographique. Nous poursuivrons cette thématique dans les deux numéros suivants en mettant l’accent tour à tour sur les époques nantaise et amiénoise de la vie de Jules Verne.
La rédaction.

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188 Avril 2015

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190 Décembre 2015

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