bulletin de la Société Jules Verne


188 Avril 2015

[ TABLE DES MATIÈRES

Page 1 LA RÉDACTION :
Éditorial
Page 2 LA RÉDACTION :
Actualités, In memoriam, Errata
Page 4 McKENZIE :
Comment arriver à un âge avancé (1899)
Page 7 V. DESH :
Jules Verne et les sciences occultes
Page 17 Ph. LANGUENEUR :
Influences de la franc-maçonnerie dans les Voyages Extraordinaires : La thèse de Parada Ramirez
Page 25 J-L MONGIN :
Toujours à propos de La Guerre de la baleine et de l’éléphant
Page 31 H. LEVANNEUR :
Les Naufragés de l’air revêtus à l’orientale
Page 54 V. DEHS :
L’Abécédaire du Docteur Ox
Page 68 LA RÉDACTION :
Repère bibliographique 2014
Page 82
Tables des illustrations

[ Éditorial

Les textes rassemblés dans le présent numéro varié pourraient figurer sous la devise « hier et demain » puisque certains d’entre eux se réfèrent à d’autres numéros du BSJV, les uns parus et d’autres à paraître : Jean-Louis Mongin ajoute ses remarques complémentaires au roman La Guerre de la baleine et de l’éléphant dont avaient déjà parlé dans nos colonnes Charles-Noël Martin et Piero Gondolo della Riva.

Henri Levanneur ravive l’ancienne rubrique « le coin du bibliophile » en commentant un de ces cartonnages hetzéliens qui ne cessent de mettre à l’épreuve la vigilance des collectionneurs. Les « Repères bibliographiques 2014 », enfin, signalent les nouvelles parutions dont il convient de souligner le nombre toujours grandissant des documents mis en ligne à titre gratuit. L’année 2015 verra à son tour des publications importantes, dont les noms des auteurs tels que William Butcher, Masataka Ishibashi et Brian Taves garantissent tout l’intérêt.

Certes, l’année 2015 est le 150e anniversaire du roman De la Terre à la Lune, mais en nous libérant de toute férule imposée par les centenaires, nous préférons attirer l’attention sur la nouvelle Une fantaisie du docteur Ox (1872) en proposant un abécédaire relatif à ses multiples avatars successifs dont l’un – l’opéra-bouffe d’Offenbach (1877) – fera très probablement l’objet du second numéro de cette année.

Jules Verne intervient lui-même en répondant à une question que lui avait posée le publiciste Arthur Frederick McKenzie à la fin du XIXe siècle, à savoir comment parvenir à un âge avancé. La réponse du romancier ne laissera pas de stupéfier le corps médical.

S’ajoute un sujet non moins controversé, les relations que Jules Verne aurait entretenues avec les sciences occultes : Volker Dehs révèle l’existence d’un proche de Jules Verne, datant des années 1850 et resté ignoré jusqu’à présent, qui pourrait bien lui avoir révélé certains secrets de l’initiation; Philippe Langueneur, à son tour, nous présente la thèse récente de José Gregorio Parada Ramírez sur les traces de la franc-maçonnerie dans les Voyages extraordinaires. Cette thèse, loin de tous bruits qui accompagnent si souvent ce sujet en risquant de lui ôter toute crédibilité, repose sur une méthode rigoureuse que nos lecteurs pourront d’ailleurs vérifier en suivant l’argumentation du travail entièrement accessible sur Internet.

La rédaction.

[ Jules Verne et les sciences occultes1


Par Volker DEHS

Les études sur Jules Verne et l’ésotérisme ne manquent pas. Dans les années 1960, Robert Chotard et Alfred Renoux ont produit quelques livres aussi prétentieux qu’illisibles : à mi-chemin entre astrologie, numérologie, mysticisme catholique et divination, ils allaient jusqu’à établir des rapports entre Verne et les extra-terrestres2. Depuis ces révélations restées sans conséquences notables – malgré les proclamations prometteuses de leurs auteurs –, il est plutôt à la mode de prétendre que l’écrivain était un initié du prétendu secret de Rennes-le-Château. Les livres à ce sujet se vendent, semble-t-il, assez bien, mais leurs résultats me paraissent plutôt maigres.

Des rapports de l’écrivain avec les sciences occultes existent effectivement, mais ils se situent exclusivement dans sa jeunesse. Dans le chapitre XVI de son premier roman Un prêtre en 1839, Verne se montre très bien documenté sur les pratiques cabalistiques et leur consacre une de ses premières énumérations interminables3. Lorsqu’il arrive à Paris en 1848, le spiritisme est prisé dans les cercles littéraires et Jules Verne paraît très ouvert à de pareilles expériences. Trois personnages qu’il y rencontre doivent retenir notre attention.

Le premier est le chevalier Casimir Stanislas d’Arpentigny (1791-1861), ancien militaire et porte-parole de la « chirognomonie », science qui prétend reconnaître le caractère d’une personne par la forme de ses mains. Jules Verne aurait fait sa connaissance en 1848, dans le salon de Madame de Barrère. Selon le témoignage du journaliste Adrien Marx, c’est d’Arpentigny qui a introduit le jeune Verne chez les Dumas4. Ce qui frappait chez ce personnage fort estimé par George Sand (et bien d’autres célébrités de l’époque), c’étaient ses manières distinguées et la bizarrerie de son apparence physique qui rappelait un personnage hoffmannesque. Malheureusement, aucun portrait du chevalier ne paraît exister. Dumas fils qui le connaissait depuis longtemps a publié une description mémorable du chevalier : J’ai toujours vu d’Arpentigny dans une redingote foncée, à une seule rangée de boutons, hermétiquement fermée jusqu’au cou [...]. Le chapeau était à bords larges et plats, et dessous, sur la haute cravate, comme un œuf sur un coquetier, la tête. Tête étrange, trop petite pour le corps très long, très droit, auquel elle semblait avoir été ajoutée, en remplacement d’une première tête hors d’usage ; une tête d’occasion qui n’était, pour ainsi dire, pas du sexe de celui à qui elle servait, sans trace de barbe ni de moustaches, lavée à grande eau savonnée, rasée, rosée, plissée dans tous les sens, molle, comme désossée, du ton du mou de veau. Les joues débordaient un peu la fameuse cravate, le menton et le nez allaient au-devant l’un de l’autre, non en convergence, mais en parallèle, séparés par des lèvres minces, remuant sans cesse, comme à la recherche des dents absentes5.

Contrairement à son « successeur » Adolphe Desbarolles (1801- 1886), d’Arpentigny ne s’intéressait donc pas aux lignes de la main, mais à sa forme dont il distinguait sept variantes générales. Nous ignorons laquelle il a attribué à Jules Verne, mais encore vingt ans plus tard, le capitaine Nemo, dans Vingt mille lieues sous les mers, peut se vanter d’avoir une « main psychique », forme qui – selon d’Arpentigny – est la plus sublime entre toutes, la plus belle et la plus rare, objet de contemplation, de religiosité et d’idéalité. La comédie Onze jours de siège et Mathias Sandorf en recèlent également quelques échos6.

En 1850, Jules Verne se rend à plusieurs reprises chez le médium Alexis (Voir illustration) qui, à l’aide du magnétiseur Jean-Bon Marcillet (1798- 18 ??), reçoit dans son cabinet tous les jeudis à 15 heures. Alexis – de son nom complet Alexis Didier (1826-1886) – est alors le somnambule le plus célèbre à Paris et étonne son public entre 1842 et 1855 par des descriptions à distance, par la lecture de pages indiquées mais invisibles. En plus, il donne des diagnostics médicaux et des informations sur des personnes absentes, par l’intermédiaire d’objets leur appartenant. Les témoignages de ces séances abondent dans les journaux d’époque et il paraît avoir réellement joui d’un talent de clairvoyance7. En juin 1850, Jules Verne écrit à son père : « Je suis retourné chez le fameux magnétiseur [sic] Alexis, mais dans ces séances publiques, il y a tant de monde qu’on peut à peine faire une ou deux questions, et encore n’a-t-on pas le temps de les faire résoudre complètement8. À la première séance, Alexis raconte à Jules comment sa petite sœur Marie joue avec des amies, lors de la seconde, il donne des nouvelles de Paul, qui est alors au retour d’un voyage outre-mer. Jules Verne a reproduit la conversation dans la correspondance avec son père9 : »

[...]

Nous ignorons si Jules Verne a suivi d’autres séances du célèbre somnambule. Peut-être a-t-il fini par être déçu, à en juger d’après une caricature éventuelle qu’il a donnée d’Alexis deux années plus tard dans Les Châteaux en Californie. Dans cette comédie, on trouve effectivement un imposteur au nom significatif d’Alexis de Salsificof (lire Falsificof). On reviendra plus tard à cette pièce.

Le lien entre les deux excentriques précédemment cités est constitué par l’original Henri Delaage, bohémien à la Murger né en 1825, initié, franc-maçon, martiniste, qui se piquait non seulement d’être doté des « mains psychiques » de d’Arpentigny10, mais qui a également écrit l’introduction à l’autobiographie du médium Alexis, parue en 185611. Fréquentant le tout-Paris dès les années 1840, « il devint l’ami d’Eugène Sue, de Balzac, de Victor Hugo, qui le traitait amicalement ; d’Alfred de Musset, sa plus grande amitié12. » Tout au long de sa vie, il resta en contact avec Dumas fils qui paraît l’avoir présenté à Jules Verne. Les frères Goncourt notent en janvier 1853 dans le premier volume de leur Journal

Pour poursuivre la lecture, commander

Le médium Alexis Didier. Lithographie par Aumont & Leroux d’après une Photographie à l’huile de Feyen. Publiée en frontispice à Le Sommeil magnétique expliqué par le somnambule Alexis en état de lucidité. Paris : E. Dentu, 1856.
(Coll: Volker DESH) 


bulletin de la société jules verne

187 Décembre 2014

[ Quand une nouvelle de Ray Bradbury n'est pas sans nous rappeler Jules Verne...

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189 Décembre 2015

[ Une fantaisie du Docteur Ox

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Comment arriver à un âge avancé (1899)
Page 7 V. DESH :
Jules Verne et les sciences occultes
Page 17 Ph. LANGUENEUR :
Influences de la franc-maçonnerie dans les Voyages Extraordinaires< : La thèse de Parada Ramirez
Page 25 J-L MONGIN :
Toujours à propos de La Guerre de la baleine et de l’éléphant
Page 31 H. LEVANNEUR :
Les Naufragés de l’air revêtus à l’orientale
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L’Abécédaire du Docteur Ox
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Repère bibliographique 2014
Page 82
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Les textes rassemblés dans le présent numéro varié pourraient figurer sous la devise « hier et demain » puisque certains d’entre eux se réfèrent à d’autres numéros du BSJV, les uns parus et d’autres à paraître : Jean-Louis Mongin ajoute ses remarques complémentaires au roman La Guerre de la baleine et de l’éléphant dont avaient déjà parlé dans nos colonnes Charles-Noël Martin et Piero Gondolo della Riva.

Henri Levanneur ravive l’ancienne rubrique « le coin du bibliophile » en commentant un de ces cartonnages hetzéliens qui ne cessent de mettre à l’épreuve la vigilance des collectionneurs. Les « Repères bibliographiques 2014 », enfin, signalent les nouvelles parutions dont il convient de souligner le nombre toujours grandissant des documents mis en ligne à titre gratuit. L’année 2015 verra à son tour des publications importantes, dont les noms des auteurs tels que William Butcher, Masataka Ishibashi et Brian Taves garantissent tout l’intérêt.

Certes, l’année 2015 est le 150e anniversaire du roman De la Terre à la Lune, mais en nous libérant de toute férule imposée par les centenaires, nous préférons attirer l’attention sur la nouvelle Une fantaisie du docteur Ox (1872) en proposant un abécédaire relatif à ses multiples avatars successifs dont l’un – l’opéra-bouffe d’Offenbach (1877) – fera très probablement l’objet du second numéro de cette année.

Jules Verne intervient lui-même en répondant à une question que lui avait posée le publiciste Arthur Frederick McKenzie à la fin du XIXe siècle, à savoir comment parvenir à un âge avancé. La réponse du romancier ne laissera pas de stupéfier le corps médical.

S’ajoute un sujet non moins controversé, les relations que Jules Verne aurait entretenues avec les sciences occultes : Volker Dehs révèle l’existence d’un proche de Jules Verne, datant des années 1850 et resté ignoré jusqu’à présent, qui pourrait bien lui avoir révélé certains secrets de l’initiation; Philippe Langueneur, à son tour, nous présente la thèse récente de José Gregorio Parada Ramírez sur les traces de la franc-maçonnerie dans les Voyages extraordinaires. Cette thèse, loin de tous bruits qui accompagnent si souvent ce sujet en risquant de lui ôter toute crédibilité, repose sur une méthode rigoureuse que nos lecteurs pourront d’ailleurs vérifier en suivant l’argumentation du travail entièrement accessible sur Internet.

La rédaction.

[ Jules Verne et les sciences occultes1


Par Volker DEHS

Les études sur Jules Verne et l’ésotérisme ne manquent pas. Dans les années 1960, Robert Chotard et Alfred Renoux ont produit quelques livres aussi prétentieux qu’illisibles : à mi-chemin entre astrologie, numérologie, mysticisme catholique et divination, ils allaient jusqu’à établir des rapports entre Verne et les extra-terrestres2. Depuis ces révélations restées sans conséquences notables – malgré les proclamations prometteuses de leurs auteurs –, il est plutôt à la mode de prétendre que l’écrivain était un initié du prétendu secret de Rennes-le-Château. Les livres à ce sujet se vendent, semble-t-il, assez bien, mais leurs résultats me paraissent plutôt maigres.

Des rapports de l’écrivain avec les sciences occultes existent effectivement, mais ils se situent exclusivement dans sa jeunesse. Dans le chapitre XVI de son premier roman Un prêtre en 1839, Verne se montre très bien documenté sur les pratiques cabalistiques et leur consacre une de ses premières énumérations interminables3. Lorsqu’il arrive à Paris en 1848, le spiritisme est prisé dans les cercles littéraires et Jules Verne paraît très ouvert à de pareilles expériences. Trois personnages qu’il y rencontre doivent retenir notre attention.

Le premier est le chevalier Casimir Stanislas d’Arpentigny (1791- 1861), ancien militaire et porte-parole de la « chirognomonie », science qui prétend reconnaître le caractère d’une personne par la forme de ses mains. Jules Verne aurait fait sa connaissance en 1848, dans le salon de Madame de Barrère. Selon le témoignage du journaliste Adrien Marx, c’est d’Arpentigny qui a introduit le jeune Verne chez les Dumas4. Ce qui frappait chez ce personnage fort estimé par George Sand (et bien d’autres célébrités de l’époque), c’étaient ses manières distinguées et la bizarrerie de son apparence physique qui rappelait un personnage hoffmannesque. Malheureusement, aucun portrait du chevalier ne paraît exister. Dumas fils qui le connaissait depuis longtemps a publié une description mémorable du chevalier : J’ai toujours vu d’Arpentigny dans une redingote foncée, à une seule rangée de boutons, hermétiquement fermée jusqu’au cou [...]. Le chapeau était à bords larges et plats, et dessous, sur la haute cravate, comme un œuf sur un coquetier, la tête. Tête étrange, trop petite pour le corps très long, très droit, auquel elle semblait avoir été ajoutée, en remplacement d’une première tête hors d’usage ; une tête d’occasion qui n’était, pour ainsi dire, pas du sexe de celui à qui elle servait, sans trace de barbe ni de moustaches, lavée à grande eau savonnée, rasée, rosée, plissée dans tous les sens, molle, comme désossée, du ton du mou de veau. Les joues débordaient un peu la fameuse cravate, le menton et le nez allaient au-devant l’un de l’autre, non en convergence, mais en parallèle, séparés par des lèvres minces, remuant sans cesse, comme à la recherche des dents absentes5.

Contrairement à son « successeur » Adolphe Desbarolles (1801-1886), d’Arpentigny ne s’intéressait donc pas aux lignes de la main, mais à sa forme dont il distinguait sept variantes générales. Nous ignorons laquelle il a attribué à Jules Verne, mais encore vingt ans plus tard, le capitaine Nemo, dans Vingt mille lieues sous les mers, peut se vanter d’avoir une « main psychique », forme qui – selon d’Arpentigny – est la plus sublime entre toutes, la plus belle et la plus rare, objet de contemplation, de religiosité et d’idéalité. La comédie Onze jours de siège et Mathias Sandorf en recèlent également quelques échos6.

En 1850, Jules Verne se rend à plusieurs reprises chez le médium Alexis (Voir illustration) qui, à l’aide du magnétiseur Jean-Bon Marcillet (1798- 18 ??), reçoit dans son cabinet tous les jeudis à 15 heures. Alexis – de son nom complet Alexis Didier (1826-1886) – est alors le somnambule le plus célèbre à Paris et étonne son public entre 1842 et 1855 par des descriptions à distance, par la lecture de pages indiquées mais invisibles. En plus, il donne des diagnostics médicaux et des informations sur des personnes absentes, par l’intermédiaire d’objets leur appartenant. Les témoignages de ces séances abondent dans les journaux d’époque et il paraît avoir réellement joui d’un talent de clairvoyance7. En juin 1850, Jules Verne écrit à son père : « Je suis retourné chez le fameux magnétiseur [sic] Alexis, mais dans ces séances publiques, il y a tant de monde qu’on peut à peine faire une ou deux questions, et encore n’a-t-on pas le temps de les faire résoudre complètement8. À la première séance, Alexis raconte à Jules comment sa petite sœur Marie joue avec des amies, lors de la seconde, il donne des nouvelles de Paul, qui est alors au retour d’un voyage outre-mer. Jules Verne a reproduit la conversation dans la correspondance avec son père9 : »

[...]

Nous ignorons si Jules Verne a suivi d’autres séances du célèbre somnambule. Peut-être a-t-il fini par être déçu, à en juger d’après une caricature éventuelle qu’il a donnée d’Alexis deux années plus tard dans Les Châteaux en Californie. Dans cette comédie, on trouve effectivement un imposteur au nom significatif d’Alexis de Salsificof (lire Falsificof). On reviendra plus tard à cette pièce.

Le lien entre les deux excentriques précédemment cités est constitué par l’original Henri Delaage, bohémien à la Murger né en 1825, initié, franc-maçon, martiniste, qui se piquait non seulement d’être doté des « mains psychiques » de d’Arpentigny10, mais qui a également écrit l’introduction à l’autobiographie du médium Alexis, parue en 185611. Fréquentant le tout-Paris dès les années 1840, « il devint l’ami d’Eugène Sue, de Balzac, de Victor Hugo, qui le traitait amicalement ; d’Alfred de Musset, sa plus grande amitié12. » Tout au long de sa vie, il resta en contact avec Dumas fils qui paraît l’avoir présenté à Jules Verne. Les frères Goncourt notent en janvier 1853 dans le premier volume de leur Journal

Pour poursuivre la lecture, commander

Le médium Alexis Didier. Lithographie par Aumont & Leroux d’après une Photographie à l’huile de Feyen. Publiée en frontispice à Le Sommeil magnétique expliqué par le somnambule Alexis en état de lucidité. Paris : E. Dentu, 1856.
(Coll: Volker DESH) 


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